Quand j’ai commencé mes études, en 1996, les « gender studies » étaient à peine connues en France. Je me suis grandement réjouie de l’expansion de ce champ d’études dans le paysage des sciences humaines de notre pays mais j’ai choisi de travailler sur d’autres sujets pour ma formation intellectuelle. Pour diverses raisons, entre autres séparer les études du militantisme, ou l’envie d’explorer les possibilités de mon histoire familiale. Après 10 années d’études puis quelques années de pause, j’ai repris un travail de thèse de philosophie politique en théorie féministe sur Le Contrat Sexuel de C.Pateman, que j’ai abandonné tant le milieu universitaire me pesait. C’est alors sans regret comme avec soulagement que j’ai enfin pu m’épanouir dans l’écriture et ainsi commencer la rédaction d’un livre. Autre format, belle aventure, notamment à quatre mains, mais aussi, que de nouveaux défis ! Comme j’ai mis en ligne (presque) tous mes articles, je me suis dis qu’il fallait en faire autant pour mes mémoires universitaires, qui ne sont eux aussi que des instants T d’un parcours, les témoins d’un travail, une réflexion inachevée. Ni plus ni moins. Et puis, sait-on jamais, ils pourraient intéresser d’éventuels flâneurs…
Voici donc :
- « Un cas de régionalisation d’une politique étrangère nationale : L’Union Européenne, la France et l’Algérie des années 1990. » (mémoire de fin de cycle en sciences politiques, sociologie des relations internationales, IEP Paris, juin 2001.)
Et
- « La Poétique d’Averroès ou l’impact éthique et politique de la poésie » (mémoire de Master 2 de philosophie) + ma traduction de La Poétique d’Averroès (Arabe-Français)
Cette année, avec des collègues philosophes, nous avons commencé un projet de mise en ligne d’un petit contre manuel de philosophie pour nos élèves de Terminale (je continue à donner des cours particuliers). Projet aussi farfelu que fantaisiste pour bacheliers qui s’ennuient, il s’avère plus ardu et chronophage que dans nos élans enthousiastes. J’espère qu’il aboutira bientôt…